top of page
Centre mondial baha'i

La Foi Bahá’íe

Ancre 1
La Foi Baha’ie est une foi universelle autonome apparue en Perse dans la deuxième moitié du XIXème siècle. Ce n’est ni un courant mystique soufi, ni un syncrétisme de toutes les religions antérieures, ni une secte émanant de l’Islam, du Christianisme ou du Judaïsme. Ce n’est pas non plus une reviviscence d’un ancien courant spirituel. Il y a dans la Foi Baha’ie des textes révélés, des lois spécifiques, des structures administratives et des lieux saints.
Le tombeau du Báb, sur le mont Carmel à Haïfa
« Sa vie représente l’un des exemples les plus magnifiques de courage que le genre humain a pu avoir le privilège d’observer… »
A.L.M. Nicolas
Hommage au Báb par l’écrivain français
Le mausolée de Bahá’u’lláh à Bahjí, Akka

Je n’ai jamais aspiré à aucun pouvoir temporel. Mon seul objet a été de donner aux hommes ce que j’avais été chargé de leur remettre par Dieu…

Bahá’u’lláh

Les Éducateurs parfaits qui, dans l’histoire, ont apporté la lumière au monde ont laissé un héritage de paroles sacrées. Les paroles qui tel un fleuve ont coulé de la plume de Bahá’u’lláh, depuis le XIXème siècle, comportent des dons d’une diversité prodigieuse et d’une nature sublime. Ainsi, les enseignements de Bahá’u’lláh attestent la noblesse de l’esprit humain, et la société qu’il envisage est digne de cette noblesse et repose sur des principes qui la protègent et la renforcent. Il place l’unité de la famille humaine au cœur de la vie collective ; il affirme sans équivoque l’égalité des femmes et des hommes. Il concilie les forces qui, à notre époque, semblent antagonistes – la science et la religion, l’unité et la diversité, la liberté et l’ordre, les droits individuels et la responsabilité sociale. Et parmi ses plus grands dons figure la justice, qui se manifeste dans des institutions qui se préoccupent du progrès et du développement de tous les peuples.

L'histoire commence à Chiraz, l'une des villes persanes d'Iran, en 1844 lorsqu'un jeune homme connu pour sa noble descendance dans la ville, Sayyid Ali Muhammad, déclara qu'il était l'imam "Mahdi", dont la venue était annoncée par le prophète de l'islam, Muhammad, que la paix soit sur lui. Il proclama ainsi l'arrivée d'un envoyé de Dieu tellement attendu par tous les peuples de la terre et qu'il était la porte pour y accéder. Ainsi il porta le nom du "Báb", ce qui signifie la porte.

Le message du Báb a dessiné la vision d'une nouvelle société sous tous ses aspects, ce qui a alarmé les institutions religieuses et civiques. Les partisans du Báb ont été rapidement persécutés et torturés, et des milliers d'autres ont été exécutés au cours d'une série d'atrocités. À la fin, les autorités iraniennes ont décidé de se débarrasser du Báb et l'ont condamné à mort. Il a été exécuté le 9 juillet 1850.

À cette époque, Bahá'u'lláh, connu sous le nom de Mirza Hussein Ali al-Nouri, se trouvait dans sa ville natale de Téhéran, appartenant à une prestigieuse famille proche de la cour et dont les racines remontent aux dynasties royales d'Iran. Baha'u'llah fut l'un des premiers à répondre à l'appel du Báb. Son influence sur les gens était si grande grâce à sa noblesse, sa bonne conduite et sa rhétorique, ce qui a conduit le chah d'Iran à l'emprisonner puis à l'exiler du pays vers Bagdad en Irak.

Après dix années passées en Irak et juste avant son départ à Istanbul, deuxième étape de son long exile, Bahá'u'lláh annonça publiquement qu'il est la manifestation divine prédite par son précurseur le Báb. Cela s'est passé en avril 1863 au jardin de Ridván.

Bahá'u'lláh a passé douze jours dans le jardin de Radwan avant de se rendre dans l'inconnu et de poursuivre son voyage dans l'isolement et l'exil. Cette fois, la destination était Istanbul, la capitale du califat ottoman, mais la résidence était de courte durée. Il a été déporté à Edirne, du côté européen de la mer Noire, puis à Akka, en Palestine, célèbre pour sa grande prison et ses nombreuses maladies et épidémies. Dans cet environnement pollué, il passa le reste de sa vie entre l'emprisonnement et la résidence surveillée jusqu'à ce que son âme sacrée rejoigne le royaume céleste. Il fut enterré dans cette région lointaine, qui devint l'une des plus belles régions du monde.

Au milieu du 19e siècle, Dieu appela Bahá’u’lláh – la « Gloire de Dieu » – à offrir une nouvelle révélation à l’humanité. Pendant quarante ans, des milliers de versets, de lettres et de livres ont coulé de sa plume. Dans ses Écrits , il a défini un cadre pour le développement d’une civilisation mondiale qui tient compte à la fois des dimensions spirituelle et matérielle de la vie humaine. Bahá'u'lláh a subi quarante années de prison, de tortures et d’exil pour offrir le plus récent message de Dieu aux hommes.

À la suite du décès de Bahá’u’lláh, les qualités de caractère extraordinaires de 'Abdu’l-Bahá, son savoir et son engagement philanthrope, ont offert une démonstration marquante des enseignements de Bahá’u’lláh. Ainsi au début du 20e siècle, 'Abdu’l-Bahá, le fils aîné de Bahá’u’lláh, était la figure centrale de la foi bahá’íe, célèbre pour sa défense de la justice sociale et comme ambassadeur de la paix internationale.

Après sa libération de toute une vie d’emprisonnement, 'Abdu’l-Bahá a commencé une série de voyages qui le menèrent en Égypte, en Europe et en Amérique du Nord. Toute sa vie, il a présenté avec une remarquable simplicité les enseignements de Bahá’u’lláh pour un renouveau social et spirituel de la société.

À son tour, 'Abdu’l-Bahá a déclaré qu’après son décès, les bahá’ís devraient se tourner vers son petits-fils aîné, Shoghi Effendi, qu’il nomma Gardien de la foi bahá’íe. Sous la direction de Shoghi Effendi, le système unique élaboré par Bahá’u’lláh pour administrer les affaires de la communauté a évolué rapidement dans le monde entier. Il a traduit les Écrits bahá’ís en anglais, a développé le centre administratif et spirituel de la Foi en Terre sainte. Et en 1963 se fût la première élection de la Maison Universelle de Justice, le conseil international dirigeant de la foi bahá’íe que Bahá’u’lláh a ordonné la création dans son livre de lois, le Kitáb-i-Aqdas. Et depuis, la Maison universelle de justice guide la communauté bahá’íe dans le développement de sa capacité à participer à la construction d’une civilisation mondiale prospère.

Dans tous les pays, ceux qui ont été attirés par le message de Bahá’u’lláh et qui croient en sa vision apprennent de manière systématique comment concrétiser ses enseignements. Dans toutes les ethnies, les religions, les nationalités et les classes, des âmes s’unissent autour d’une vision qui conçoit l’humanité comme un seul peuple et la terre, comme un seul pays. Aujourd’hui, les bahá’ís vivent dans plus de deux cent trente cinq pays, la foi bahá’íe est officiellement reconnue dans de nombreux pays et la communauté baha'ie internationale est représentée en tant qu'organisation non gouvernementale auprès de l'ONU et des milieux internationaux scientifiques et économiques.

La prison de Saint-jean d'acre (Akka)
Les enseignements de Bahá’u’lláh … se présentent à nous comme la forme la plus pure et la plus élevée du sentiment religieux...
Comte Léon Tolstoï
Auteur russe (1828 - 1910)
‘Abdu’l-Bahá (1844 - 1921)
Quiconque l’a rencontré a vu en lui un homme extrêmement bien informé, dont le discours captivant attire les esprits et les âmes, et qui s’est dévoué à la croyance en l’unité de l’humanité…
Journal Al-Mu’ayyad, Égypte, 16 octobre 1910
Shoghi Effendi (1897 - 1957)
Aucun post publié dans cette langue actuellement
Dès que de nouveaux posts seront publiés, vous les verrez ici.
الدين البهائي بحث ودراسة
الدين البهائي
بحث و دراسة
دوغلاس مارتن و وليام هاتشر
ترجمة : حسين فكري
بهاء الله والعصر الجديد
بهاء الله والعصر الجديد
مقدمة لدراسة الدين البهائي
تأليف
الدكتور جون أسلمنت
مطالع الأنوار
مطالع الأنوار
تأريخ النبيل عن وقائع الأيام الأولى
ترجمه للإنجليزية : شوقي أفندي رباني
عرَّبه من الإنجليزية : عبد الجليل سعد

Témoignages

Paroles de célébrités sur la foi bahá’íe et ses figures principales

Foi Bahá’íe

Vous êtes ici

Bref aperçu sur la foi bahá’íe :

principes et figures centrales

Vue Historique

Histoire de la foi bahá’íe au Maroc :

les années 50, 60 ...

bottom of page